CANNES UN JOYEUX PARFUM DE RETROUVAILLES
Pour sa 75e édition, les stars et les fêtes sont de retour. Mais la légèreté n’est plus ce qu’elle était
Entre la Croisette et le Palais, suivre Tom Cruise : mission impossible
Cette année, le cinéma français mobilise ses troupes avec le sourire
Acteurs iconiques et jeunes ambitions. À Cannes, c’est Balzac et la dolce vita
Cannes, retour à la normale. Rien n’a changé, rien n’est plus comme avant. Il y a eu le Covid, il y a la guerre en Europe. Strass, paillettes, tenues de soirée et gravité. À la cérémonie d’ouverture, Forest Whitaker, acteur XXL, citoyen engagé œuvrant, à travers sa fondation, pour la paix dans le monde, reçoit une Palme d’or d’honneur. Quand Volodymyr Zelensky, l’ancien acteur comique devenu président de l’Ukraine, apparaît sur l’écran géant du Palais des Festivals, évoque Chaplin et son « Dictateur » et balance une réplique du film « Apocalypse Now » (« J’adore l’odeur du napalm au petit anniversaire, se jouera moderato cantabile. Les dîners des grandes marques de luxe n’excèdent pas cent personnes. Une certaine forme de sobriété, voire de retenue, y compris dans les fêtes données, est de rigueur, même si hôtels et restaurants sont pleins à craquer. Tout peut-il recommencer comme avant ? Vincent Lindon, président du jury, a prévenu : « Faire attention à être dignes, respectueux… Ne sommes-nous pas en train de danser sur le “Titanic” ? »
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits