Un superbe générique de stars pour le Festival 2021
Dans la grande famille du cinéma, smokings et palaces riment aussi avec tendresse
De notre envoyé spécial à Cannes
C’est l’année des femmes et s’il n’en reste qu’une, ce sera Sophie Marceau
On est toujours une débutante à Cannes, quand on monte les marches. Même quand on est Sophie Marceau, star depuis quarante ans. La première fois qu’elle est venue au Festival… Sophie était au collège. C’était pour « La boum », de Claude Pinoteau. « J’ai été très vite plongée dans le monde de la reconnaissance faciale», s’amuse-t-elle. Aujourd’hui, elle défend les couleurs de « Tout s’est bien passé », de François Ozon. Et c’est encore une première fois. Première sélection officielle pour l’actrice la plus populaire de France mais qui ne se sent pas forcément à l’aise avec ses pairs. Oui, « tout s’est bien passé », comme l’annonce le titre du film. Après une si longue absence, Sophie a retrouvé son « désir de cinéma », comme elle dit. Et même celui de « la poudre de perlimpinpin», cette magie du tapis rouge et de la jolie robe qui font « rêver les jeunes filles ». Les quelques déboires qu’elle a subis, au Festival, elle les a oubliés : « C’est un retour, oui, déclare-t-elle, mais c’est surtout un privilège d’être là, de partager enfin avec d’autres après une période si dure.»
Ce Festival est d’abord celui des femmes, des femmes fortes, celles qui ont suscité émotions et sensations au cours de cette première semaine. Ce qui a été admirable? Le discours de Jodie Foster, venue avec sa femme, Alexandra Hedison, recevoir une Palme d’honneur mais surtout affirmer son plaisir de «ressortir enfin ». Les réalisations, touchantes, de Charlotte Gainsbourg pour mettre sa mère, Jane Birkin, en lumière, et de Valérie Lemercier pour magnifier son idole, Céline Dion. Mais aussi
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