JUAN CARLOS A LE MAL DU PAYS
Sur le port galicien, des centaines de personnes l’accueillent aux cris de « Viva el Rey ! »
«Ici les contrôleurs aériens de Barcelone. Nous avons un message pour Sa Majesté Juan Carlos: “Bienvenue à la maison! Nous sommes heureux de vous savoir de retour!”» Sa carapace est dure mais, cette fois, le vieux roi déchu a du mal à contenir son émotion. Ses larmes coulent lorsque, du ciel, il voit au loin se dessiner la côte espagnole. Il voyage dans l’avion privé mis à sa disposition par la présidence des Émirats arabes unis, la terre d’exil où il réside depuis 654 jours. Autant de jours qu’il attend ce moment: retrouver sa famille, ses amis, son bateau, rentrer enfin en Espagne. Ce pays pour lequel il a tant œuvré en entamant sa démocratisation à la mort du dictateur Franco, en 1975, en le sauvant d’un coup d’État le 23 février
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