LA MOTOMAMI QUIVOUS VEUT DU BIEN
En ouverture de son nouvel album Motomami, sorti le 17 mars dernier Rosalía demande:
– “Meuf, qu’est-ce tu racontes?” Une question simple mais lourde de sens: si on avait dit à la Catalane il y a quelques années qu’elle deviendrait mondialement connue grâce à ce qui n’était au départ qu’un mémoire de fin d’études, l’album elle n’y aurait sans doute pas cru. Pourtant, sa fusion unique de flamenco et de musique “urbano”, comme disent les hispanophones, a séduit le public et dessiné les contours d’un deuxième boom de la musique latine, après celui incarné à la fin des nineties par des artistes comme Ricky Martin ou Enrique Iglesias. Mais si ces derniers ont percé à l’international avec des tubes en anglais, Rosalía, elle, a toujours chanté dans sa langue maternelle, refusant de se plier au diktat de l’industrie. Une prise de risque qui a payé: depuis le succès d’ la chanteuse a enchaîné les tubes et collaboré avec Travis Scott, The Weeknd ou Billie Eilish, pour s’imposer comme un nouveau phénomène de la musique globale. Derrière cette simple question se cachent donc d’autres interrogations, plus complexes: que faire une fois qu’on a atteint le sommet? Et
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