NADIA TERESZKIEWICZ
La vie de Nadia Tereszkiewicz s’emballe. Elle ne s’y attendait pas, pourrait presque avoir le sentiment d’être sur les écrans par hasard, et cependant elle n’arrête pas de tourner, les grands rôles pleuvent, rien que ces deux derniers mois, les spectateurs ont eu le temps d’apprivoiser ses grands yeux bleus et sa grâce si particulière
dans au moins deux films, de Monia Chokri et un conte auquel on a envie de croire signé par Fabienne Berthaud. Plusieurs pages de ne seraient pas le prochain film de Romain Campillo (le cinéaste de ) à Madagascar, ou en encore de Damien Ounouri, en Algérie, où Nadia parle en arabe. Mais surtout, la jeune fille est la révélation des de Valeria Bruni Tedeschi, du nom de l’école de théâtre qu’avait fondée à Nanterre Patrice Chéreau dans les années 1980. Dans ce dernier opus autobiographique de la cinéaste, elle incarne une apprentie comédienne aux prises avec la première passion, les addictions, la peur du sida, et les grandes émotions fondatrices amoureuses, amicales, artistiques à une époque qui semble si lointaine, sans réseaux sociaux, sans téléphone portable, où l’on se rencontrait pour de vrai, en chair et en os! Dans ce film, Nadia Tereszkiewicz a le redoutable privilège d’être l’alter ego de Valeria Bruni Tedeschi à 20 ans.
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