Jean Touret, l’humain au centre
Bougeoirs et lampes en fer forgé noirci, chaises sculptées en nidd’abeilles à l’herminette, grandes tables et somptueux buffets en bois massif sculpté ou en contreplaqué peint, patiné à la cire et, d’Anne Bony, historienne de l’art, et Axelle Corty, journaliste et spécialiste de l’art, a vocation à devenir l’ouvrage de référence en la matière. Réalisée à partir de documents personnels, d’archives et d’une riche iconographie réunie par François Touret, fils aîné de Jean, cette monographie retrace les grandes étapes du parcours de l’artiste et explore les différentes facettes de son œuvre en la replaçant dans le contexte de l’époque. L’après-Seconde Guerre mondiale tout d’abord où, libéré après quatre ans de captivité, l’artiste et sculpteur s’installe à Marolles, village de 700 habitants du Loir-et-Cher. Là, fédérant et organisant les artisans locaux, il devient le directeur artistique de la jeune coopérative les Artisans de Marolles. Sous sa houlette, ils produiront un mobilier rustique dont la cote ne cesse de monter. L’activité de sculpteur et sa participation au renouveau de l’art liturgique dans a deuxième moitié du XX siècle est sans doute moins connue. En 1960, après sa rencontre avec Jean-Marie Lustiger, avec qui il se lie d’amitié, il se voit confier de nombreuses commandes et des réalisations majeures comme le maître-autel de Notre-Dame de Paris, malheureusement détruit lors de l’incendie de la cathédrale.
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