À table avec… THIERRY ARDISSON
Après le Bristol, où il a fait baptiser ses enfants, Thierry Ardisson a son rond de serviette au restaurant du Meurice. Question de géographie, dit-il : il habite à 150 mètres du palace. C’est d’ailleurs lui qui aurait suggéré à la directrice de donner à l’établissement le nom de Dali, en hommage au peintre surréaliste. À la table de Thierry Ardisson, il y a trois couverts, deux chaises et un fauteuil. Premier arrivé, je pense lui laisser le trône, mais quand surgit l’homme en noir, il insiste : « Je ne veux pas qu’on m’accuse de monarchisme exacerbé », sourit-il, avec cet air hâbleur qui est devenu sa marque de fabrique.
À 73 ans, l’animateur porte beau. Les rides lui vont bien, et il n’a rien perdu, est là. Ardisson joue le père de famille, un brin roublard, gentiment directif, exigeant le tutoiement. L’addition sera pour lui, tant pis pour le concept de cette page. « Ici, il faut prendre le pigeon, assène-t-il en commandant les entrées. Avec le pigeon, rien de poissonneux, mais ça te dit, les frites de panisse ? Tu vas voir, on va partager, ça arrive avec une petite sauce un peu épicée : c’est très très bon, la harissa des riches. » Va donc pour les frites de panisse et un coup de rouge, parce qu’après tout c’est vendredi. Et va pour le pigeon (excellent).
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