HOMMAGE AUX INTERPRÈTES LÉGENDAIRES
Lorsque Rome est libérée en juin 1944, c’est à Carlo Maria Giulini, âgé de trente ans et quasi inconnu, que revient l’honneur de diriger le premier concert de l’ère post-fasciste : opposant à Mussolini ayant vu sa tête mise à prix par les nazis, il résiste aux pressions et impose symboliquement la 4e de Brahms. La carrière de ce catholique fervent sera, à l’image de ce choix, tout entière guidée par des principes non négociables.
Né en 1914 – la même