Midnight Trains, une menace pour l’aérien ?
majuscule... le logo de Midnight Trains est aussi stylé que le projet, que ses fondateurs résument en quelques mots: réinventer le train de nuit. À la tête de la start-up, on trouve Romain Payet et Adrien Aumont, qui avait cocréé en 2009 KissKissBankBank, la plate-forme pionnière du financement participatif. Une dizaine d’années plus tard, ce défricheur est en passe de ressusciter un business disparu depuis vingt ans pour cause de faible rentabilité. Il est vrai que le timing est propice. Le recours au train, notamment de nuit, peut aider à résoudre l’équation climatique en développant une alternative à la très polluante aviation, (honte de prendre l’avion, en suédois). Le changement de mentalité ne se limite pas au voyage de loisirs: prédit Avi Meir, le CEO de TravelPerk, l’un des leaders du voyage d’affaires avec qui Midnight Trains est en partenariat. La voie est toute tracée depuis 2020 et la fin du monopole de la SNCF. Même alignement des planètes au sein de l’Union européenne, dont les membres se sont engagés à réduire d’au moins 55 % leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. En décembre 2021, l’acteur historique autrichien OBB était le premier à lancer sur les routes nocturnes son Nightjet. Il devrait être talonné d’ici à 2024 par les opérateurs historiques allemand (Deutsche Bahn), suisse (CFF) et français (SNCF). Une demi-douzaine de concurrents privés fourbissent aussi leurs armes, Midnight Trains en tête.
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