Jacques était doté d’un regard fort qui annonçait une volonté tenace. Il prenait des risques
Mon histoire avec Jacques Perrin a commencé en 1969. Ma tante Patricia, femme du cinéaste Pierre Schoendoerffer, lui a proposé de me prendre comme stagiaire. Mon destin s’est joué en un bref dialogue: «Tu as le permis?
– De conduire?
– Oui. Et pour l’aventure, aussi! Prends ces clés, on se revoit à Alger dans trois jours…»
Je me retrouve au volant d’une 4L 4 x 4 décapotable en route pour Marseille, direction l’Algérie. La confiance de Jacques m’ouvre les portes d’une formidable histoire dans un pays inconnu, qui a toutes les saveurs d’une odyssée. Chauffeur, je me retrouve aussi photographe « de plateau», terme que je ne connais pas encore. Jacques Perrin n’a que 27 ans lorsqu’il se lance dans une production qui va devenir mythique dans l’histoire du cinéma. Celui qui n’est toujours
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