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Gail Ann Dorsey “Bowie était mon boss mais aussi mon ami”

A SILHOUETTE LONGILIGNE gracile et des traits si fins que même un crâne rasé ne parvient pas à masculiniser étaient devenus le complément visuel indissociable de David Bowie, dont Gail Ann Dorsey fut la bassiste-choriste pendant vingt ans. On n’imaginait plus l’un sans l’autre, d’autant que ses lignes de basse toujours posées là où on ne les attendait pas pimentaient la musique du “Thin White Duke” et permettaient aux solistes de s’envoler encore plus haut. Et quand elle chantait “Under Pressure” avec le maître, reprenant la partie vocale de Freddie Mercury, elle était tout simplement sidérante. Bien qu’elle possède une maison à arrondissement. Elle n’y est pas souvent car elle enchaîne les tournées (Lenny Kravitz, Tears for Fears) et démarre actuellement une collaboration avec Matthieu Chedid (dans son incarnation –M–), qui devrait la tenir occupée jusqu’à l’année prochaine. Née à Philadelphie il y a presque soixante ans, Gail a appris la guitare toute seule vers 10 ans. dit-elle, On peut effectivement dire ça! Souhaitant, vers 14 ans, se faire un peu d’argent pendant les vacances d’été, elle cherche un groupe avec lequel elle pourrait jouer.

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