FONTAINEBLEAU L’APPEL DE LA FORÊT
LA FORCE VITALE DE LA FORÊT
a pluralité de ce poumon vert, ou plutôt coeur, tant il fait battre la vie, la ville de Fontainebleau et ses villages voisins plus fort, est inégalée : paysages rocailleux dignes de la Corse, déserts de sable des westerns américains, parterres de fougères à la densité tropicale, rochers énigmatiques, succession de blocs qui en fait le premier site d’escalade au monde. La forêt de Fontainebleau fait l’objet du premier décret « écologique » en 1848, promulgué par Napoléon III, à la demande des peintres impressionnistes s’inquiétant de l’exploitation humaine de la forêt. Les « réserves artistiques » précèdent donc les « réserves biologiques » instaurées en 1967, livre Claude Lagarde, spécialiste en écologie forestière à l’ONF (Office National des Forêts), aujourd’hui initiateur de balades thématiques et de sylvothérapie, le bien-être par les arbres. Il révèle quelques mystères de cette étendue boisée qui fut autrefois une mer de sable, il y a 35 millions d’années. D’où la particularité de son sol si doux sous les pieds, de la silice presque pure que l’on retrouve dans la fabrication du verre de Murano. On pénètre, charnellement, dans cette forêt, « ». Apolline Mazureck, championne de France de marche nordique, la vit intensément, propulsée par le maniement de ses bâtons. Discipline qu’elle enseigne tout en racontant la forêt de son enfance dans ses moindres secrets, de sa faune à sa flore. Elle s’associe à une danseuse, Lucie Baudon, pour des séances qui mixent les apprentissages : « ». D’autres personnalités des bois partagent, avec générosité, leurs endroits que beaucoup garderaient cachés : le Coquibus, endroit peu fréquenté de la forêt d’Appoline Mazureck, les blocs »
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