ASTON MARTIN
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Depuis 1913, Aston Martin a connu bien des vicissitudes, sans jamais se détourner de sa ligne : le sport, sur route et en compétition. Depuis 2007, et le retrait de Ford, la marque est devenue indépendante et ne manque pas d’ambitions. Les nouveautés s’enchaînent à un bon rythme : en 2016 Aston présente la DB11, en 2017 la Vantage et en 2019 le tout premier SUV, le DBX. Les supercars Valhalla et Valkyrie sont en approche. astonmartin.com
V12 SPEEDSTER
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> 700 ch > 300 km/h > 0 à 100 km/h : 3”5
FIGURE DE STYLE
L’industrie automobile est quelque peu schizophrène. À force de se projeter dans l’avenir à coups de technologies toujours plus innovantes, elle prend le risque de perdre son identité. Pour éviter cela, elle pioche allègrement dans son passé pour faire vivre son héritage, se livrant ainsi à un grand écart particulièrement habile. La V12 Speedster est de cette espèce. Furieusement moderne dans sa technologie (même si elle nous épargne, fort heureusement, tout recours à une aide électrique), elle puise pourtant son inspiration dans le passé. Il y a, dans cette réalisation, de la DBR1 qui triompha au Mans en 1959, voire de la DB3S des années 1950. Mais la marque a jugé que le lien de parenté n’était pas assez évident. Elle s’est donc empressée d’ajouter un kit optionnel reprenant les attributs de la DBR1: peinture Racing Green et disques Clubsport White sur les portières et le capot. Mais les similitudes s’arrêtent là. Sous son capot, la V12 Speedster compte deux fois plus de cylindres que son aïeule, puisqu’elle accueille le majestueux V12 biturbo maison, dans une version légèrement dégonflée à 700 ch. Un monument mécanique qu’elle reprend à la DBS. En revanche, si elle paraît plus légère que cette dernière lorsqu’on la regarde, elle ne l’est pas vraiment, voire pas du tout ! Elle accuse même une surcharge de 70 kg. Le rapport poids/puissance ne tourne donc pas à son avantage, ce qui se confirme sur les accélérations dans la mesure où le 0 à 100 km/h est annoncé en 3’’5, contre 3”4 pour la DBS. Mais on ne doute pas une seconde que les sensations, elles, seront décuplées, la Speedster se passant purement et simplement de pare-brise. En l’occurrence, un pare-ouragan n’aurait pas été de trop sachant que la vitesse de pointe, autolimitée, culmine à 300 km/h. Aston a prévu deux casques de la même couleur que la carrosserie qu’il est possible de ranger, et d’admirer, sous le double bossage arrière vitré. La classe ! Le châssis est, lui aussi, repris de la DBS avec sa double triangulation avant et son essieu multibras arrière, fixés sur une structure en alu. Le tout est assemblé, à la main, dans les ateliers du département de personnalisation du constructeur, baptisé Q. Personnalisation qui pourra être poussée à l’extrême pour être sûr de ne pas avoir la même V12 Speedster que son voisin. Avec une production limitée à 88 exemplaires, le risque est malgré tout… limité.
à 6 500 tr/min à 5 000 tr/min Propulsion automatique Pneus AV : 265/35 R 21 ; AR : (88 exemplaires)
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