VANTAGE
> 510 ch > 314 km/h > 0 à 100 km/h : 4”*
BIEN PARTIE
La nouvelle Vantage n’a pas tardé à convaincre. Si son dessin a rapidement séduit, ses prestations dynamiques n’ont pas terni le tableau, c’eût été dommage. Techniquement, elle ne fait pourtant pas dans l’originalité puisqu’elle reprend de sa grande sœur, la DB11, le châssis alu extrudé/collé, la boîte de. Des muscles, la Vantage n’en manque pas. Le V8 est plein partout : le couple déborde dès 2 000 tr/min et la puissance affiche 80 ch de plus que le 4,7 l, au régime de 6 000 tr/min. L’Aston réalise 4’’ sur le 0 à 100 km/h, entre autres grâce au grip des PZero qui ne semble pas loin d’être inépuisable. Soucieuse de se différencier de sa donatrice, la sportive anglaise n’a pas retenu la boîte robotisée de l’AMG, au profit d’une solution automatique fournie par ZF, plus compacte et moins lourde, bien que cela ne se ressente pas sur la balance (1 737 kg mesurés). Notons que depuis la disparition de la série limitée AMR, la boîte mécanique 7 rapports est disponible en option. Transmission à l’arrière, moteur très reculé sous le capot avant, la répartition des masses est idéale et procure un bel équilibre, permettant à l’auto de pivoter autour de son point milieu. Merci à l’E-Diff, inédit sur le modèle, qui réalise un ciblage précis de la répartition du couple de façon à asseoir efficacement l’arrière. Le train avant se révèle incisif et le bémol est plutôt à chercher du côté de la direction électrique qui ne communique pas fidèlement ce qu’il se passe sous les roues. Livrée de série, la suspension pilotée (reprise de la DB11) se règle selon différents modes. En Sport+ comme en Track, le travail de maintien ne soulève pas de critique. C’est étonnamment l’autoroute qui pose plus de problèmes à ce système qui règle la compression et la détente en continu. En dépit du choix laissé par les différentes lois de gestion, aucune ne parvient à offrir le bon compromis. On se consolera en se disant qu’une Vantage, ce n’est pas fait pour abattre des kilomètres sur l’autoroute. Reste à aborder la question que tout le monde se pose : la nouvelle venue surpasse-t-elle la Porsche 911 ? La réponse est non. Sa conduite manque d’une petite touche de magie qui serait à même de faire pencher la balance en sa faveur. Et si la Vantage ne parvient pas à dépasser sa rivale allemande, elle est armée pour arriver à la suivre. Ce qui n’est pas à la portée de la première sportive venue...
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