ALPINE
Jean Rédélé, concessionnaire Renault de son état, aligne les victoires en rallye au volant d’une 4 CV avant de créer sa propre marque en 1955, Alpine. Le succès commercial arrive après les succès, toujours en rallye, de la Berlinette A110 lancée en 1962. Suivent les A310 et A610, puis l’usine de Dieppe n’assemble plus que des Renault sportives.
Annoncée en 2012, l’A110 ressuscite fin 2017. alpinecars.com
A110S
> 300 ch > 275 km/h > 0 à 100 km/h : 4”2
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Près de quatre ans après positif… qui du coup l’est devenu un peu moins. La question est maintenant de savoir si ces petites améliorations entraînent de grands changements au volant. La réponse est… non. Mais faut-il s’en plaindre? Pas vraiment. Grâce à ses réglages de suspensions spécifiques, la S est taillée pour le circuit. Les mouvements de caisse sont mieux contrôlés, que ce soit au freinage, avec un nez qui pique moins, ou en accélération, avec une détente mieux contenue. En résulte une efficacité en progression par rapport à la version de base. Pour celui qui veut faire tomber des temps, c’est une bonne nouvelle. Pour les autres, l’A110 S a deux qualités principales. La première est d’être une boulimique des courbes. Plus ça tourne, plus elle en redemande. La seconde est de donner l’impression au conducteur qu’il ne fait qu’un avec sa voiture. Peu de ses rivales, plus poussées technologiquement, y arrivent aussi bien. Alpine annonce 2 dixièmes économisés sur le 0 à 100 km/h (4’’2). Et qu’importe si cela est dû à la hausse de la puissance ou aux Cup 2. Pneus que nous avons finalement pu essayer sur circuit. Grâce à leur adhérence, ils améliorent l’efficacité et la précision de l’Alpine. Mais ils la rendent aussi plus difficile à cerner aux limites et moins fun. Pour nous, ce sera sans.
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