PEUGEOT LE SURVIVANT D’UNE ÉPOQUE RÉVOLUE
Les BB
Les prémices du succès
Présent sur le marché des cyclomoteurs avec des modèles entraînés par galet depuis le début années 50, Peugeot va passer la vitesse supérieure fin 1956 avec le premier modèle de la grande famille des BB. Si la série est inaugurée par le BB2, un modèle à deux vitesses, les choses débutent avec le BB1 GL, dévoilé en octobre 1957. La partie cycle est reprise à la série Bima, mais la transmission est désormais assurée par une courroie primaire reliée à une poulie, qui transmet le mouvement à la roue via une chaîne secondaire. En parallèle, un embrayage centrifuge permet au moteur de tourner à l’arrêt sans caler. Dès la fin 1958, le GL laisse place au TL, alors qu’une vraie gamme apparaît avec la N, T, TL et TLS. Assez logiquement, le L désigne la finition Luxe, avec de grands garde-boue, le T la fourche télescopique, le S la suspension arrière. Pour le cru 60, les lettres S et V font leur entrée. La première indique qu’il s’agit d’un modèle dépouillé, avec un réservoir sans déco et de petits carters latéraux, la seconde annonce l’arrivée du variateur. De nos jours, l’intérêt suscité par ces BB utilitaires est mesuré, d’où des tarifs raisonnables. La complexité de la gamme n’y est pas étrangère, un modèle N ou T n’ayant rien à voir avec les sportifs BB3.
Les premiers moteurs à clapets
En 1964, un nouveau cadre apparaît sur les séries C (modèles bas de gamme à réservoir à l’arrière, sous la selle) et L (haut de gamme à réservoir classique). L’appellation BB subsiste sur les carters latéraux, mais disparaît des catalogues. Dans la nomenclature, la lettre S est remplacée par un C. En 1967, la
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