LES CHOSES DE LA VIE
Le duo Cécile Blanc, hier directrice de la communication du Lutetia, et Christophe Arcelin, breton, chasseur alpin et grand sportif, expert en horlogerie et amateur d’art, partagent . Ils n’hésitent pas à prendreIls ne s’interdisent rien, visitent, par exemple en Catalogue, la manufacture historique des couteaux Pallarès, comme un atelier familial de couverts en buis depuis 1960 à Alta Garrotxa ou encore l’antre d’une artiste dans le massif des Albères, Beatriz Garrigo. Cette dernière peint sur ses céramiques comme sur ses toiles un bestiaire fantastique. En Grèce, sur l’île de Syros, ils pénètrent dans la petite fabrique de céramique centenaire d’une même famille depuis plus de trois générations. Leur vocabulaire formel, coloriel et illustré se transmet de génération en génération: les céphalopodes côtoient les gallinacés dans des camaïeux de bleus. En Sicile, la petite fille Arcangela du grand-père fondateur Antonio Piscitello perpétue ses vases « Têtes siciliennes » avec fidélité. Près de Toulouse, aucune histoire d’héritage pour Virginie Lobrot. Graphiste, elle a choisi de se reconvertir et d’apprendre le métier de tapissier. Elle habille de cuir teinté naturellement, de feutre issu de la laine de mouton ou de lin, des assises de chêne qu’elle a conçues avec un ébéniste voisin. Son travail de tressage qui sous-tend fauteuil ou banc leur confère une élégance de dos comme de face. Et quand le binôme se penche sur des choses aussi vulgarisées que les bougies ou le savon, c’est pour dénicher les cierges à la cire qui ne coule pas de l’abbaye de Prémontrés à Tarascon ou un pain moussant à la tourbe. Tous les possibles d’une consommation différente.
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