ID-ENTRETIEN
« Nous essayons d’apprendre à nos enfants à “designer” eux-mêmes leur propre vie. Pour qu’ils suivent leurs rêves sans être obnubilés par l’argent. »
Kiki Van Eijk, designer
QUELLE INFLUENCE LA CRISE SANITAIRE A-T-ELLE EU SUR VOTRE STUDIO?
Joost Van Bleiswijk: Lors du premier confinement, tout le monde travaillait depuis son domicile excepté ceux chargés de tâches impossibles à effectuer de chez eux. De notre côté, nous avons passé un peu plus de temps à réfléchir à notre métier. Nous nous sentions aussi responsables de l’activité des collaborateurs du studio. Nous avons donc fait en sorte d’attirer et de générer suffisamment de travail pour chacun.
Kiki Van Eijk: Au début, entre inquiétude, annulations, reports, le monde de la création, des théâtres aux musées, naviguait à vue. Au studio, cela a été le moment de se focaliser sur l’essentiel.
QU’AVEZ-VOUS FAIT DE VOTRE CONFINEMENT?
K.V.E.: Nous avons commencé de nouvelles collaborations avec des galeries et constitué un petit groupe de designers d’Eindhoven. Nous voulions nous concentrer sur ce qu’il était encore possible de mettre en oeuvre. Ainsi est né Design Open. Pendant une semaine en octobre et pendant trois jours en décembre, des studios se sont mobilisés pour recevoir du public. Nous ferons un troisième Design Open en avril, si la situation sanitaire le permet. Si moins de visiteurs se déplacent, ceux-là sont motivés pour voir les choses en vrai.
LA PÉRIODE
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