a cité futuriste et tentaculaire qui ne cesse de gagner sur le sable, la mer et le ciel, à mi-chemin entre (1982) et (1962), a planté au milieu du désert 190 pavillons, portés par autant de pays. Si ce sont surtout les visiteurs internationaux qui visitent l’exposition, ces pavillons constituent aussi un reflet des 200 nationalités qui composent la ville des Émirats, nés, eux, il y a cinquante ans. Ces constructions dévoilent leur plus beau visage sur un site de 4,4 km2 (deux fois la taille de Monaco), qui fascine et déroute en même temps. Derrière l’exercice de « disneylandisation » du progrès propre aux expos universelles, ce sont pourtant les très sérieuses tendances du marché international pour la prochaine décennie qui s’affichent. Certains des pavillons sont des prouesses techniques, d’autres des chefs-d’œuvre d’architecture. On y disserte néanmoins sur le sauvetage de la planète aux abords d’une ville climatisée et éclairée comme en plein jour. Mais comme pour toutes les expositions universelles depuis l’origine, l’événement rappelle que les pays du monde entier peuvent partager un horizon commun et faire preuve d’émulation pour y contribuer. Tout espoir est bon à prendre. Le territoire de la manifestation, qui se termine le 31 mars, ne deviendra pas un no man’s land, mais se métamorphosera en un lieu de vie et de travail opérationnel dès octobre prochain.
D(ubai) comme démesure
Feb 25, 2022
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