uand le prospère industriel Marcel Didier se met en tête de faire construire sa nouvelle résidence, pas question de faire sortir de la terre de Fort-de-France une énième bâtisse coloniale. En rupture avec le, écriront ses biographes Jean Doucet et Yohann Bouin. » Pas un hasard si le bâtisseur croisa la route du Corbusier… En 1935, il signe donc la maison familiale de M. Didier. « », explique le ministère de la Culture. Caillat est aussi l’auteur de la Villa Monplaisir (1946) et le chef-lieu de la Martinique compte d’autres témoins de cette architecture moderniste, comme le lycée Schœlcher, l’hôpital Clarac ou l’Observatoire volcanologique et sismologique du Morne des Cadets. Petit joyau des Caraïbes, la Villa Didier a été inscrite au titre des monuments historiques en 2015 puis labellisée « patrimoine du XX siècle » la même année. Hélas, le temps et le climat ont rongé l’acier et fait éclater le béton. Et la liste des sinistres ne s’arrête pas là… La maison souff re. Pour retrouver sécurité et splendeur, près de 700 000 euros de travaux ont été engagés, dont 250 000 cherchaient encore un fi nancement avant l’intervention de la mission Stéphane Bern. Acquise par un couple de jeunes Martiniquais en 2017, rénovée, la demeure servira d’accueil d’artistes en résidence sur l’île. Demain ? C’était hier.
RETOUR VERS LE FUTUR
Apr 07, 2021
1 minute
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