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Les annonces de la Commission européenne, le 14 juillet dernier, ont retenti comme un coup de tonnerre. En imposant une réduction des émissions de CO2 des voitures neuves de 55 % à l’horizon 2030 et de 100 % à l’échéance de 2035 (par rapport à 1990), l’UE a quasiment signé l’arrêt de mort des véhicules à moteurs thermiques. A moins que, d’ici là, l’industrie du transport parvienne à rendre les moteurs à combustion interne neutres en carbone… Une gageure? Pas si sûr… Certains acteurs du sport automobile travaillent d’ailleurs pour apporter leur contribution à cette improbable quête de la neutralité carbone. Suite à un appel d’offres de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), les championnats du monde d’Endurance et de Rallye adoptent ainsi, dès cette saison, des carburants présentés comme 100 % renouvelables avec un bilan carbone remarquable. Très beau sur le papier, mais qu’en est-il dans les faits?
Contrairement à la première génération de biocarburant, popularisée en France au début des années 2000 et qui avait le défaut d’utiliser des végétaux comestibles, ces carburants sont de deuxième génération, c’est-à-dire qu’ils sont bien issus de la biomasse mais produits à partir de résidus non valorisés par l’alimentation ni par l’industrie du bois. Produire un carburant de type éthanol, à l’image de l’E85 qui est parfois distribué dans les stations-service, aurait été possible, mais cela aurait entraîné de fâcheuses conséquences: Il a donc fallu aller plus loin: