Le 24 février dernier, le président russe Vladimir Poutine lançait sa grande armée sur le territoire du modeste voisin ukrainien dans une « opération spéciale militaire » ayant tout d’une guerre d’agression. Le jour même, l’étau se resserrait sur Valery Gergiev, soutien fidèle du dirigeant russe: Carnegie Hall à New York annonçait son remplacement au pupitre des Wiener Philharmoniker, tandis que La Scala de Milan le sommait de prendre position contre l’attaque de l’Ukraine, suivie le lendemain par son Philharmonique de Munich et son ancien orchestre de Rotterdam.
Et le maire de la capitale bavaroise de fixer un ultimatum quatre jours plus tard au « tsar » de la