Dimanche 7 mai 2017 retentit au Louvre l’Ode à la joie de Beethoven. Musée, pyramide, orchestre, le règne s’annonce instruit. Cultivé même. Le ministère de la Culture rappellera ensuite que « la dernière et la plus ambitieuse » symphonie de Beethoven « fut créée à Vienne le 7 mai 1824 ». L’élection présidentielle fêtait l’anniversaire d’un chef-d’oeuvre. Doux présage.
Avant de se faire nommer Jupiter, le jeune ministre Emmanuel Macron n’était-il pas « le Mozart de la finance »? N’avait-il son admiration pour Schumann, Bach, Liszt (« cet Européen ») et surtout Rossini (« sa liberté, sa propre vie, son génie »)?