remière difficulté, et pas des moindres, il habite en Charente où l’on ne jure que par le chien courant. La quasi-totalité des grands animaux est chassée en battues durant lesquelles ils sont débusqués et poussés jusqu’à la ligne de tir par des meutes dont les récrits font la joie des chasseurs locaux. Lorsque malheureusement certains sont blessés, les piqueux sont persuadés que leurs chiens vont les coiffer ou les mettre aux abois en quelques instants. La réalité est en général bien différente. Tristan, lui, est sûr du contraire: à chacun son métier, les courants poursuivent des animaux valides, seuls ou en compagnie, les chiens de rouge sont dressés à relever les traces de sang qui les conduiront à l’animal mort ou affaibli par sa blessure. Cependant, les présidents locaux n’ont pas souvent la volonté de faire faire des recherches et Tristan
