REGARDS DE FEMMES SUR LA GUERRE
“Nous avions exactement les mêmes qualités : l’endurance physique d’un homme, le courage, et le manque de peur”, explique Christine Spengler, correspondante de guerre, en parlant d’elle-même et de ses consœurs et rivales Françoise et Catherine Leroy. Sans doute ces caractéristiques s’appliquent-elles aussi à Gerda Taro, Lee Miller, Susan Meiselas, Carolyn Cole, Anja Niedringhaus. Toutes ces photographes sont réunies jusqu’au 31 décembre 2022 au musée de la Libération à Paris. Déjà présentée à Berlin il y a trois ans, l’exposition aborde à travers ces huit exemples la place des femmes photographes sur les théâtres d’opérations. Et surtout, elle cherche à rétablir l’importance de leur travail dans l’imagerie de guerre, alors que ces femmes sont souvent tenues au second plan dans l’histoire du photojournalisme. “Contrairement à ceux de leurs homologues masculins, leurs clichés ont été bien peu montrés jusqu’ici dans les publications, les projets de recherches ou les expositions. Leur apport majeur dans
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