LES PIONNIÈRES DE LA CRÉATION
aris, années 20, Années folles. Le “Plus jamais çà” de la guerre entraîne vers un vertige et quel vertige! Marcel Proust donne le ton, André Breton rêve surréalisme, Joséphine Baker lance la Revue Noire et danse, danse, danse… Montmartre, Montparnasse et la définir telles des “vagabondes” ou des “flâneuses”, sont, dans le domaine de l’art, », explique dans le catalogue de l’exposition, Camille Morineau, commissaire de l’exposition, conservatrice du Patrimoine et directrice d’Aware (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions). Elles viennent du monde entier dans la capitale et s’appellent Suzanne Valadon, Tamara de Lempicka, Mela Muter, Anton Prinner ou Gerda Wegener… Elles sont peintres, sculptrices, cinéastes, chanteuses, designers… Mais aussi amazones, mères, androgynes, ultra-féminines, révolutionnaires et ambitieuses, amoureuses, des femmes, libres, féministe, fluides. Coup de projecteur donc. Sur un art libéré et autonome qui casse les codes et crée des ponts entre l’art et les arts appliqués, la peinture et la mode, la littérature et le cinéma… Sonia Delaunay ou Sarah Lipska ouvrent des boutiques où elles présentent vêtements, meubles et objets de leur création. L’exposition conjugue ainsi les avant-gardes au féminin et zoome sur le nu, les garçonnes, les lesbiennes et le troisième genre, « », disait Claude Cahun en 1930. Pionnières, vous avez dit pionnières?
