Retrouver Markevitch
Markevitch, musicien cosmopolite par Jean-François Monnard. Infolio Presto, 58 p., 10 €.
Né à Kiev dans une famille de vieille noblesse serbo-ukrainienne qui quitte la Russie à la veille de la Première Guerre mondiale,, d’un concerto pour piano, du pour soprano et orchestre et de l’oratorio (1936) oblique ensuite vers la direction d’orchestre, qu’il apprend avec Hermann Scherchen. La Deuxième Guerre mondiale le surprend à Florence, où il interrompt ses activités musicales et entre dans la lutte clandestine menée par la Résistance italienne. A la Libération, il prend la direction de la Radio de Florence et remet sur pied l’Orchestre du Mai Florentin avant d’accéder en peu d’années à une réputation et à une activité internationales. Seuls les débuts de la carrière-éclair d’un Guido Cantelli ou ceux du jeune Karajan peuvent donner une idée de l’enthousiasme et de l’émulation suscités par la direction énergique, rigoureuse et raffinée d’un chef électrisant dans les musiques russe et française, et tout aussi inspiré dans ses incursions vers d’autres répertoires (Beethoven, Brahms, Mahler). Lui-même ancien chef d’orchestre, Jean-François Monnard, réunissant une foule d’informations, retrace en peu d’espace mais avec une rare acuité, l’itinéraire fascinant d’un musicien engagé face aux défis de son temps, acteur et témoin des plus grands mouvements artistiques du XX siècle.
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