dans les alpages de Haute-Savoie, et que l’on sait dessiner ? Sur papiers de fortune, enveloppes, cartons d’expédition, assiettes en bois, s’inspirant de l’ouvrage de Colette écrit à Paris dans les années 1940, Antoine Ricardou, à arrondissement parisien, chère aux amoureux des montagnes. Antoine Ricardou voulut partager plus encore via les Ateliers Saint-Lazare, qu’il copilote avec Clémentine Larroumet et Philippe Reynald. Cette agence de création et design narratif, basée à Paris et New York, ouverte sur l’air du temps, aime valoriser le simple désirable, le souci du détail. La maison Yves Saint-Laurent lui doit une part de son image, le concept store Merci, son atmosphère, tout comme le Nomad Hôtel à New York, le Pigalle, les Roches Rouges ou le Barn en France. Après sa collection Portraits de Villes, l’agence met au goût du jour cette fois la Tarentaise, les Hautes Pyrénées, la chaîne des Aravis et leurs objets montagnards, leur savoir-faire artisanal, leurs accessoires fonctionnels et matières brutes, en un mot leur confort essentiel : plaid en laine épais et moelleux des Pyrénées, lampe de bibliothèque à abat-jour de coton plissé pour les longues soirées au coin du feu, sets de tisanière, vaisselle vintage, tabourets en bois, brocs de montagne... tout ce qui fait le charme et l’authenticité d’un quotidien rude d’altitude. Un parfum de nostalgie imprègne les boîtes de correspondance ou les tampons encreurs à messages désuets comme au temps où l’on s’écrivait. Une façon chaleureuse d’exprimer ce retour vers le solide ancré dans nos régions dont on a tant besoin.
