Alors que l’époque tente de mettre la fête à l’index, les podiums automne-hiver 2021 font de la résistance et viennent hanter en mal de grand soir. Cette obsession unanime pour tout ce qui brille, provocation avérée au regard du climat ambiant, n’est pas sans rappeler le temps béni de la “culture dance” des 70s que a plus d’une fois célébré dans ses pages, comme en témoignent ces images d’archives, dont la grande maîtrise du style vaut son pesant d’or. Le parallèle est tentant et le flash-back nostalgique, sur cette décennie qui aura marqué un twist décisif dans l’histoire du dance-floor, plaque tournante d’excès en tous genres symbolisés par ces temples légendaires de la dance music et du disco comme l’iconique Studio 54 new-yorkais ouvert en 1977. Une parenthèse enchantée, dont l’intensité, quoique brève, assura la postérité, glissée comme une feuille de papier à rouler entre la révolution culturelle des 60s et la transe underground des 80s. De soirées mondaines en discothèques (le mot était né), entre lurex, cuir et brocart, un instantané de mode sans pareil et qui a depuis fait date, carbone 14 d’une époque exubérante, libre, insouciante, née de l’émergence de nouvelles communautés urbaines et noctambules.
La fascination de la mode pour les fêtes a été racontée dans les pages de L’OFFICIEL , où un dress code glamour promettait des soirées wild & chic.
Dec 08, 2021
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