Orano, un miraculé en quête de renouveau
rradié de bonheur. Le 10 fé vrier, assis sur sa chaise au coeur de l’usine de Belfort en compagnie de tout le gratin de la filière nucléaire, Philippe Knoche, directeur général d’Ora no et ex-Areva, déguste chaque mot du discours offensif d’Emmanuel Macron sur la relance de l’énergie atomique en France. Mais ne lui parlez pas de triomphe ni de revanche. Question d’expérience. En vingt-deux ans passés dans l’entreprise et bientôt sept à sa tête, l’ingénieur des Mines a tout connu. La décennie de conquête dans les années 2000 bien sûr, après la fusion du champion français de l’uranium, la Cogema, avec le constructeur de centrales Framatome, en 2001. Sous l’impulsion d’Anne Lauvergeon, l’ex-Areva et son modèle Nespresso (« On vend les cafetières, et le café qui va avec», répétait à l’envi l’ex-dirigeante) trustent alors la première place du nucléaire mondial une décennie durant. Multipliant l’ouverture de nouvelles mines, signant des dizaines de préaccords et quelques contrats pour couvrir le globe
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