Ulysse de James Joyce: l’odyssée continue
’est une curiosité qui dure depuis 1954: chaque année, le 16 juin, des admirateurs de James Joyce (et même quelques sosies) envahissent différents quartiers de Dublin pour rendre hommage à – dont l’histoire se déroule sur une journée, le 16 juin 1904. Des comédiens lisent des extraits du roman dans la rue, pendant que d’autres préfèrent écluser dans l’un des décors du livre, le Davy Byrne’s pub, qui a passé la majeure partie de sa vie en exil, soit devenu une telle icône nationale. Cela aurait ravi Joyce, homme de paradoxes. Le 100e anniversaire d’, paru pour la première fois à Paris le 2 février 1922, est l’occasion de revenir sur un livre et un auteur pour le moins curieux. Avant toute chose, écartons l’esprit de sérieux. Nabokov, qui admirait se méfiait des exégètes joyciens, ces « raseurs de tout poil, érudits et pseudo-érudits ». Et rappelons que, grand farceur devant l’éternel, Joyce lui-même se serait moqué d’eux. Un jour, une admiratrice lui avait demandé si elle pouvait baiser l’auguste main qui avait écrit Il lui avait répondu: « Si vous voulez, mais je dois vous prévenir, elle a fait beaucoup d’autres choses depuis!
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