Zemmour, Pécresse, Le Pen et le « Loup Mort »: comprendre la recomposition de la droite
l faudrait toujours relire Celui de Kipling. Qui n’a rien d’un conte pour enfants, à moins que l’on range aussi dans cette catégorie la Bible, et de Machiavel. Les récentes déconvenues de Marine Le Pen m’ont, en tout cas, fait penser à un passage de la célèbre parabole animalière: « Lorsqu’un chef de Clan a manqué sa proie, on l’appelle le “Loup Mort” pour le temps qui lui reste à vivre, et ce n’est guère. » Je crois bien qu’Eric Zemmour a théorisé qu’avec déjà deux candidatures infructueuses à la présidentielle et un débat dans l’entre-deux tours de 2017 où la cheffe frontiste a « manqué sa proie » devant 16,5 millions de téléspectateurs, Marine Le Pen serait une puissance fantôme. Ap paremment encore leader d’un mouvement devenu le premier parti « populaire » du pays mais, politiquement, un Loup Mort.
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