Victoires de la musique classique Place aux révélations!
Sarah Aristidou
Soprano, née en 1991
En Allemagne, on ne la présente plus. Dans son pays – le nôtre –, il le faut. Bercée de musiques traditionnelles chypriotes (la terre de son père), » (Alpha, 2021) expose la versatilité téméraire de l’artiste (de Handel à Varèse, Thomas Adès, Jörg Widmann) et se double d’un projet d’installation vidéo autour d’un film tourné en Islande. « Née dans la mauvaise tessiture », celle de soprano colorature léger, Sarah Aristidou n’entend pas se cantonner aux soubrettes. « J’aime aller au-delà de mes limites. La musique contemporaine m’a apporté beaucoup de liberté, et j’ai toujours été fascinée par des artistes comme Cathy Berberian », confie-t-elle. La Lulu de Berg l’attire: elle se prépare déjà à ce rôle monstre, « qui a besoin de temps pour être digéré ». Depuis en 2016 puis l’année suivante à Nantes, elle a eu peu d’occasions de se faire entendre en France. C’est pourquoi elle ne boude pas son plaisir d’être nommée aux Victoires, y voyant « la preuve qu’aucun rêve n’est trop grand ».
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