Dire de lui qu’il était un touche-à-tout ne siérait pas à l’élégance naturelle de ce dandy qui portait toujours des costumes parfaitement taillés. Pourtant, Robert Mallet-Stevens aura exprimé son raffi – nement dans plusieurs arts avant de se consacrer totalement à l’architecture en créant des œuvres qui lui permettront de passer, non sans difficulté, à la postérité. Sa disparition soudaine en 1945, des suites de la maladie de la pierre – « Un comble pour, disait-il – ne lui aura pas permis de créer un courant fort à l’instar de ses contemporains comme le fantasque Le Corbusier ou Auguste Perret, l’amoureux du béton. Pourtant, son travail est aujourd’hui reconnu à sa juste valeur, à commencer par les villas qu’il a dessinées et bâties, sans oublier la petite rue à laquelle il a donné son nom dans le 16 arrondissement de Paris.
Robert Mallet-Stevens L’oublié de l’art moderne
Feb 17, 2022
5 minutes
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