La faiseuse de rêves
n n’y est pas encore mais déjà, qu’est-ce que l’année 2035 m’ennuie… M’emmerde même. Juste l’idée d’imaginer perdre pareil appareil au profit d’un quelconque mixeur électrique, tout ça pour répondre aux folles injonctions de politiques imperméables aux propositions pourtant sensées de l’industrie, mais juste guidés par l’intérêt tout personnel de faire vivre leur carrière en fixant une échéance lointaine, ça me noue les tripes… Poussés de force dans ce chemin, les constructeurs pourront nous inventer ce qu’ils veulent, l’accélération la plus diabolique, le bruit le plus intergalactique, les performances les plus fantastiques, rien ne pourra remplacer ce type de machines muées par une énergie thermique, l’essence de l’excellence, l’éloge de la démesure, à l’image de cette hypersport Ducati V4S qui bouscule les références autant qu’elle chahute les corps, et enivre les têtes. Dans la production moto, les hypersports ont toujours été les reines, celles pour qui les départements R&D déploient des trésors d’ingénierie pour en faire les vitrines de leur gamme. Mais une vitrine animée. ça bouge, ça file, incroyablement vite d’ailleurs, comme nous avons eu la chance de le constater sur le circuit de Jerez, où deux gars, parmi les tout meilleurs pilotes du monde, nous ont offert un récital dingue à leur
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