objectif Lune
Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong y posait les pieds. Mais, après le succès de six missions jusqu’à Apollo 17 en 1972, personne n’y est retourné. L’objectif politique était atteint et la communauté scientifique ne semblait plus suffisamment mobilisée pour poursuivre cette aventure, face aux enjeux financiers et à la défaveur de l’opinion publique. Les missions ont alors été principalement consacrées aux vols en orbite basse et aux expérimentations à bord de la Station spatiale internationale.
Aujourd’hui, Mars est dans tous les esprits. Avant d’y mettre le cap, les ingénieurs visent de nouveau la Lune, qui apparaît comme un laboratoire idéal et une base avancée. Les Américains sont les favoris mais la Chine se présente comme un sérieux rival. L’Europe, elle, tient un rôle majeur en tant que partenaire dans le programme américain. L’idée faisant consensus est donc de retourner sur notre satellite, d’y établir une présence permanente pour mettre au point les équipements, tester les protocoles… et les humains! La “proximité” de la Terre permettrait, en outre, d’intervenir en cas de problème. Car s’il faut trois jours pour atteindre la Lune, il faudra plus de six mois pour rejoindre Mars.
Par ailleurs, deux études, ont apporté les preuves de la présence de molécules d’eau sur la surface de notre satellite naturel. Cette découverte aussi importante que stratégique permet d’envisager d’économiser son transport depuis la Terre… et par ricochet celui de l’hydrogène et de l’oxygène. Car l’eau lunaire, piégée dans des micro-cratères sous forme de glace, mais aussi dans le sol en très faible quantité, pourrait être recueillie pour produire de l’eau liquide. L’énergie fournie par des panneaux solaires permettrait, par électrolyse, d’obtenir de l’oxygène pour les astronautes et de l’hydrogène. La combinaison des deux servirait également à la propulsion des engins spatiaux.
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