Elles ont choisi de faire une PMA à l’étranger
Avec la généralisation de la PMA, les demandes augmentent, pas les dons d’ovocytes…
iIl pleut à verse dehors et pourtant, dans la clinique high-tech Ivi* à Bilbao, tout n’est que lumière, bois clair et murs blancs. Malgré les uniformes bleu marine du personnel, nous ne sommes pas dans un palace mais bien dans une clinique spécialisée dans les problèmes de fertilité. Ici on se targue d’avoir fait naître plus de 160 000 enfants en trente ans. Et à Bilbao, comme à Valence ou à Barcelone, plus du tiers des patientes sont françaises.
Pourtant depuis la loi sur la bioéthique du 2 août 2021, la procréation médicale assistée est ouverte à toutes les Françaises. Alors, cherchez l’erreur… Le diable se niche dans les détails.
Par exemple, vous ne pouvez pas tomber enceinte et vous avez besoin d’un don d’ovocytes. Il vous faut une donneuse, anonyme et bénévole en France. Et des donneuses qui acceptent de faire un traitement hormonal contraignant d’une dizaine de jours, de se livrer à des prises de sang et des échographies quasi quotidiennes, ça ne court pas les rues… Si vous trouvez une amie ou une soeur prête à vous aider – enfin pas vous personnellement puisque les dons sont anonymes
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