Omicron est-il un vrai « gentil » ?
C’est l’histoire d’un malentendu. Fin décembre, quelques semaines après sa détection en Afrique australe, certains observateurs se sont voulus rassurants : le variant Omicron, certes plus transmissible que Delta, était « moins sévère », « moins grave », « moins dangereux ». Certains disaient aussi, d’une manière un peu enfantine, embrumée de pensée magique : « Il est plus “gentil”. » Dans le monde anglo-saxon, cela donnait « mild ».
Un m u t a n t o u ? Au premier abord, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Une synthèse publiée jeudi par l’agence européenne ECDC suggère qu’il donne un peu moins de formes symptomatiques (76 %) que Delta (83 %). Et avance un taux d’hospitalisation moyen de 0,3 %, avec un pourcentage de cas mortels inférieur à 0,1 %. que Delta, souligne en écho la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé : Omicron, qui touche plus les bronches que les poumons, contrairement à ses cousins, cause moins de formes graves, de passages en réanimation et donc moins de décès.
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