Gaz, pétrole, métaux… La bataille des glaces
vec sa passerelle de navigation peinte en blanc, bleu et rouge et les inscriptions en cyrillique sur sa coque, la nationalité du laisse peu de place au mystère. Le 13 janvier dernier, cet énorme brise-glace nucléaire russe – le navire civil le plus puissant au monde, selon les experts – quittait le chantier naval de Saint-Pétersbourg, où il était en construction depuis cinq ans, pour mettre cap au nord. Après une dizaine de jours à longer les côtes scandinaves, il vient de rejoindre son port d’attache, Mourmansk, d’où il s’élancera dans les eaux glaciales de l’Arctique. Dans la presse locale et internationale, le lancement du n’a pas fait autant de bruit que celui de son frère jumeau, l’, en 2020. Pour le Kremlin, le moment n’en est pas moins crucial. Ces deux brise-glaces sont les premiers d’une série de sept. Ils doivent asseoir un peu plus les
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