Marine Le Pen court après le « pape » Zemmour
heveux ras, doudoune kaki, des tatouages autour des poignets, des doigts, du cou… Difficile de ne pas remarquer Damien Delbassée parmi les quelques militants qui attendent Eric Zemmour devant la mairie de Bonneval (Eure-et-Loir), vendredi 7 janvier. Sur la joue gauche, le jeune homme de 25 ans arbore une croix. Sur celle de droite, une inscription en lettres gothiques: « Deus Vult » (« Dieu le veut »). Le cri de guerre des croisés, repris par l’ américaine, devenu slogan de la fachosphère. Le tatouage est encore frais, il n’a que deux jours. Cet ex-militant du Rassemblement national, désormais coresponsable du parti Reconquête à Châteaudun, à quelques kilomètres de là, soutient l’ancien journaliste depuis qu’il a entendu son discours lors de la convention de la droite, en 2019. Une diatribe anti-islam au ton belliqueux qui a valu à Eric Zemmour une condamnation en première instance pour injure et provocation à la
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits