L’or caché des campagnes
Jan 19, 2022
3 minutes
PAR MARIE NICOT
Lorsqu’il voit les vers de terre frétiller dans ses champs, Fabien Driat, agriculteur à Jessains, dans l’Aube, se réjouit. Les lombrics gavés de matière organique sont les preuves vivantes que le sol, en bonne santé, stocke du carbone. Selon ses calculs, les 300 hectares où poussent du blé, de l’orge ou du trèfle capturent un peu plus de 300 tonnes de CO2. Un nanogisement à l’échelle de la planète qui atténue le ré chauffement climatique, mais qui consti tue également un véritable trésor.
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