UN CHEMIN TOUT TRACÉ
Creuser 200 km de tunnels dans le bassin parisien, où vivent plus de 12 millions d’habitants, ne se décide pas au hasard. , témoigneIl est nécessaire également de savoir où pourront être construits les gares et les ouvrages techniques (puits d’évacuation, ventilations…). Le sous-sol d’Île-de-France est bien connu, car il a beaucoup été creusé afin d’extraire des matériaux de construction, comme le calcaire. Il existe donc une cartographie très précise du sol jusqu’à des profondeurs de 20 ou 25 m. Le souci, c’est qu’à force, le sous-sol francilien est par endroits une véritable passoire. Parfois, le tracé passe près d’une de ces anciennes carrières. Avant de commencer les travaux, il faut alors la reboucher depuis la surface. Enfin, vu que les tunneliers descendent jusqu’à 50 m de profondeur, il a fallu compléter la cartographie existante, en réalisant plus de 8000 sondages.
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