lignement des planètes et conjonction d’événements. L’exploration de l’espace et sa conquête font des bonds, dans le futur anticipant une civilisation interplanétaire, et aux confins du passé, remontant au mystère de la création. Le 22 décembre sera lancé par la fusée Ariane 5, le télescope spatial James Webb. Révolutionnaire, fruit d’une collaboration de trente ans entre la NASA, l’ESA (agence spatiale européenne) et l’agence spatiale canadienne, il permet l’observation des premières étoiles et galaxies de l’Univers, nées quelques centaines d’années après le big bang datant lui d’environ 13,8 milliards d’années. Elon Musk, à la tête de SpaceX, programme des « atterrissages » sur Mars dès 2026, avant d’y faire pousser une ville d’un million d’habitants. Quant à Jeff Bezos, il imagine l’avenir de l’humanité sur d’autres planètes du système solaire, offrant selon lui, des ressources illimitées à l’homme. La course spatiale est relancée, mais contrairement à celle des années 1960, elle ne convoie pas les ». Le premier, diplômé de l’ENSCI, conçoit un service à vin pour trinquer en apesanteur et plus largement cherche à perpétuer nos rituels humains hors gravité. Philippe Starck travaille avec la société Axiom Space pour la prochaine ouverture d’un hôtel en orbite. Conçues comme des cocons, les chambres capitonnées auront vue sur la Terre. Pour réserver, il faudra avoir la majorité spatiale, 21 ans, suivre un stage de préparation et ne débourser que 55 millions de dollars par personne pour sept à dix jours… Immensément inaccessible! Pour les autres, rien ne vaut la photothèque du CNES (Centre national d’études spatiales), ouverte à tous, avec les dernières images de Thomas Pesquet, blottis dans les « Ball Chair» d’Eero Aarnio, 1963.
