LA PHOTO D’ENFANCE Denis Podalydès
Et malheureusement, je ne conserve rien, moi… Je perds, je perds… On commence? On y va? D’accord… Alors, c’est chez nous, à Versailles. Dans la chambre de Bruno . J’avais imaginé des noms de pays, pour chacune des îles et qu’il ait dit à mon frère – le petit dernier, Laurent, si craquant: Et ça me touche de sentir la présence de notre père dans ces mises en scène qu’il envoyait à “Papi et Mamie d’Alger”, qui habitaient Nice mais restaient à la maison pour Noël. Noëls merveilleux où, dans son obsession (d’une famille heureuse et de son rôle), notre père nous couvrait de cadeaux magnifiques. Comme ce train, gigantesque… tellement élaboré, fragile et précieux que, finalement, il n’y a que lui qui y jouait. »
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