LA CONCURRENCE EST SANS MERCI AU PAYS DES SAMOURAïS
L’histoire commence, au début du XXe siècle, avec ce caviste d’Osaka, Shinjiro Torii, attaché jusqu’à l’obsession à vouloir introduire le « yoshu » auprès de la population japonaise. Le mot signifie « alcool occidental » (whisky, cognac, gin, vodka). Pas si simple dans un archipel longtemps fermé aux cultures allogènes malgré une première incursion du gin dès 1812, autour de Nagasaki. Son défi commença par l’importation de vins doux à l’accent ibérique: xérès andalou, porto… Il en sortit un fameux Akadama Port Wine destiné à retirer le « nez » japonais du traditionnel saké. Le succès aidant, Torii alla au bout de sa logique: importer, puis fabriquer du whisky.
Et d’où vient ce whisky? Des lointaines nations celtes d’Irlande et d’Écosse. La verte Irlande étant en pleine guerre de libération (sept cents
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