La seule réponse du gouvernement français : saborder notre propre flotte
On s’est écrasé. Paris s’est écrasé. L’Histoire de France s’est écrasée. Elle en a l’habitude, vous me direz, face à l’Anglais. Les Bretons n’avaient guère d’illusions, les Normands non plus. Je vous parle des marins pêcheurs, de nos marins pêcheurs bretons et normands feintés à mort par les « rosbifs », aux dernières nouvelles, lâchés par les baratineurs de l’État français. « Aucune reculade, aucun renoncement », jurent ces derniers. La farce !… On prenait librement la mer : on vous reprend la mer. On avait des licences de pêche au large: on ne les a plus. On vous garantissait la Lune, un Johnson envoûté par Macron, et c’est un naufrage indemnisé qui vous est servi en coulisse. Tu en penses quoi, père Noël ? My fucking Christmas daddy ?
Disons les choses… Ils sont de Lorient, du Guilvinec, de Roscoff, Granville, Port-en-Bessin, Fécamp, etc. Deux cents navires concernés au bas mot. Ils montaient pêcher au nom du droit coutumier dans les eaux anglaises, un droit validé par des accords, du tope là! Et, donnant-donnant, l’Anglais venait crier sa pêche à lui sur les
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