LES COW-BOYS DE LA MER D’IROISE
Pas de filet, pas de chalut… Leur devise : un homme, un bateau, un hameçon
C’est une mer redoutable, informe, imprévisible. Un secteur où il ne fait pas bon s’aventurer quand on a le cœur mal sanglé. La mer d’Iroise, qui baigne le Finistère, n’obéit à rien ni personne. Les vagues de l’Atlantique y terminent leur course folle en se mélangeant aux courants de marée. «Entre l’île de Sein, le Four, Ouessant, la pointe Saint-Mathieu, le cap de la Chèvre, la pointe du Raz, tout n’est qu’un jardin d’épines sur une mer médiévale qui se défendrait contre les intrus.» Ainsi parle Olivier de Kersauson. Les intrus, ici, ce sont les hommes: une vingtaine de pêcheurs ligneurs à se jeter quotidiennement dans le bouillon, armés d’une ligne et d’un hameçon. Seuls à bord de petites embarcations surpuissantes, ils risquent leur peau pour l’un des poissons les plus recherchés des côtes françaises:
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