Christina Oxenberg, biographe « Ghislaine apportait à Jeffrey le carnet d’adresses de son père. Je l’ai vue arranger un rendez-vous avec un ex-dictateur sud-américain »
Est-ce sa première erreur ? Ce 15 novembre, Ghislaine Maxwell se présente détendue devant le tribunal fédéral de Manhattan. En pantalon gris et col roulé noir, elle plaisante avec ses avocats, paraît presque de bonne humeur. Stupéfaction dans l’assistance. Car, depuis son arrestation en juillet 2020, elle ne cesse de se plaindre de ses conditions carcérales. Elle vivrait dans une cellule infestée de rats et de cafards, mangerait des repas «pourris», hésiterait à se doucher parce que ses gardiens ne la lâchent pas des yeux, dormirait mal à cause de la lumière maintenue allumée la nuit, étoufferait de chaud l’été et mourrait de froid l’hiver… Bref, selon ses dires, le quotidien de la détenue matricule 02879-509 serait un enfer. Elle aurait maigri: ses avocats ont fait circuler une photo soulignant son visage émacié, l’œil cerné par un coquard. Rien à voir avec la Ghislaine tout sourire qui apparaît à cette première « pré-audience
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