IVAN ET JASON REITMAN FANTÔMES DE PÈRE EN FILS
Ils ne rêvaient que de ça. Aller à la rencontre du public, retrouver l’atmosphère d’une salle qui vibre. Alors qu’il vient juste d’atterrir à Londres, en provenance de Los Angeles, Ivan Reitman, 75 ans au compteur, a pourtant le visage barré d’un large sourire et ne montre aucun signe de fatigue. Au contraire, le natif de Tchécoslovaquie entame la conversation dans un français très respectable – il est marié depuis quarante-cinq ans à une Québécoise. En jeans et baskets de quadra californien, son binôme, Jason, débarque à son tour, virevoltant dans la pièce. Les deux dingos de l’image se prêtent volontiers à la séance photo. Regards, caresses, gestes tendres: papa et fiston débordent d’amour l’un pour l’autre, que les flashs crépitent ou pas d’ailleurs. Le second a mis les pieds dans les traces du premier en réalisant le quatrième volet de la saga « SOS Fantômes ». À sa manière, dans le style de « Juno » ou de « In the Air », ses précédents faits d’armes. Voilà donc un certain cinéma d’auteur américain qui s’empare d’une farce légendaire de
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