Renault Kadjar, Kadjar coupé et Koleos La triplette providentielle
L’économie en automobile se rapproche des forages pétroliers! Il faut savoir où se nichent les étendues d’or noir les plus profitables. Le meilleur gisement de bénéfices se trouve essentiellement dans les Et il pousse le constructeur à miser sur ces deux univers où Renault a perdu de sa superbe. L’idée est de faire comme avec la “gamme” Mégane de la fin des années 1990, mais avec des produits différents. Exit les cabriolet, break ou coupé Mégane, place à la berline crossover Mégane E-Tech 100% électrique (2022) et à son dérivé SUV (2023) qui pourrait conserver le nom de Scénic. Les voitures électriques génèrent aujourd’hui plus de marge que leurs équivalents thermiques (c’est un bon gisement, ça!), mais Renault va aussi déployer à leur côté trois nouveaux modèles hybrides sur la base du prochain SUV compact Kadjar. Il renouvellera l’existant avec un design plus dynamique, une nouvelle plate-forme et des motorisations faisant largement appel à l’hybridation pour maintenir son intérêt jusqu’en 2030. Au minimum! Il s’agira de blocs essence de 140 et 160 ch avec le mild-hybrid et 200 ch avec le concept E-Tech non rechargeable. Cela complété en 2024 par une machine électrique sur le train arrière capable de fournir une puissance cumulée de 280 ch, le tout avec la transmission intégrale. À ses côtés, la silhouette coupé, un design très en vogue aujourd’hui, reprendra le même soubassement et sans doute la même gamme de chaînes de traction. Enfin, une version allongée disposant de trois rangées de sièges viendra coiffer l’offre. Si l’ère Carlos Ghosn avait enfanté un trio Espace-Talisman-Koleos qui n’a pas rencontré le succès, Luca de Meo veut une nouvelle triplette cette fois parfaitement en ligne avec les marchés visés. Exit le pseudo-monospace et la berline classique, place aux SUV. Ça vous étonne?
